leah chamberlain

@ MIDNIGHTSCLOCK/TUMBLR.
those flashing lights come from everywhere,
the way they hit her, I just stop and stare.
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☇ A LITTLE PART OF ME A LITTLE PART OF ME;




NOM ↔ Chamberlain. PRÉNOM(S) ↔ Leah. ÂGE↔ Vingt-cinq ans. LIEU DE NAISSANCE↔ Austin, Texas. NATIONALITÉ↔ Française/Américaine. STATUT↔ Beaucoup trop compliqué pour elle. PROFESSION/ÉTUDES↔ Musicienne. NIVEAU DE VIE↔ Moyen. GROUPE↔ Habitants. UN PEU DE VOUS ↔ rancunière - jalouse - réfléchie - attentionnée - délurée. ◊




☇ BEHIN THE SCREEN THERE IS A BEAUTIFUL HUMAN;




PSEUDO/PRÉNOM ↔ Bedshaped/Lisa ÂGE↔ 99 ans. T'HABITE OU ?↔ Placard sous l'escalier. T'AS TROUVE OU LE LIEN ?↔ Bazzart. QU'EST CE QUE TU PENSES DU FORUM ?↔ J'aime beaucoup beaucoup tout ça. AVATAR↔ Jennifer Sexy Lawrence CREDITS↔ Ici. CODE RÈGLEMENT↔ Pizza Alaska.

FEARTHEREAPER@TUMBLR.
and the tears come streaming down your face
when you lose something you can't replace.
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Je détestais les cours. Et cela n'était pas chose nouvelle. Ce lieu était pour moi la pire représentation de tout ce qui se faisait en matière d'hypocrisie. Je haïssais ce lieu, et pourtant, j'avais fait la promesse à mon père de finir mes études, d'avoir un bon métier, et d'avoir une vie correcte, évidemment, ma définition de vie correcte ne collait pas du tout à la sienne. Rouler en Lomborgini n'était pas une chose de prévue à la liste, non. C'était donc avec une humeur presque massacrante que je me rendais tous les jours en cours, les pieds lourds, et l'envie immédiate de quitter ces lieux à chaque fois que j'apercevais les bâtiments, dignes de fils à papa, devant mon nez. Et comme tout cela n'était pas suffisant, les professeurs, tout aussi hypocrites que les élèves, se croyaient intelligents mais n'étaient en fait qu'un ramassis de conneries, et de faux-principes à la noix. C'est grâce à un de ces chers professeurs que je me retrouvai à devoir travailler avec Dean Delcroix. Il m'avait supplié de pouvoir venir chez moi pour finir le projet de science. J'avais finis par accepter en comprenant qu'il ne lâcherait pas l'affaire. Il se retrouva donc chez moi, avec tout sauf l'intention de travailler. Cela faisait maintenant deux heures qu'il était là. Il était assis au bord de mon lit, le menton posé sur son poing. Et il me regardait. D'un regard qui en disait un peu trop pour moi. Mais l'envie de finir ce travail au plus vite me permit de ne pas lui envoyer mon stylo entre ses yeux. Alors que la délivrance approchait doucement, il se déplaça jusqu'à mon bureau, derrière moi, et se pencha jusqu'à mon oreille. Je secouai la tête en soupirant d'agacement. «Tire-toi. » « Je ne fais rien. » T'en fais déjà trop à mon goût, barre-toi. » Il ricana et vint se poster à côté de moi, un sourire assuré accroché à ses lèvres. « Ne sois pas timide, tu sais que tu en as envie. » Envie de quoi ? Te jeter par la fenêtre ? T'as raison, j'en rêve. Recule. Tu sais quoi ? barre-toi, en fait, tu peux prendre la feuille, c'est pas comme si le prof' allait te croire si tu lui disais que c'est toi qui l'a fait, vu ton don pour ne pas savoir aligner deux mots l'un à la suite de l'autre. » Il fronça les sourcils. J'en déduisis qu'il n'avait peut-être pas tout capté. Il se contenta alors de hausser les épaules et de se rapprocher de moi. Il allait sérieusement finir par s'en prendre une. Il essaya de se coller à moi, et sans hésiter, je le repoussai de mes deux mains d'un air dégouté. « C'est quoi ton problème ? Personne ne m'a jamais résisté. » « Faut croire que y'a un début à tout. » Ses joues se rougirent de colère et d'humiliation. « T'es lesbienne c'est ça ? » J'ouvris la bouche sans pouvoir répondre. Ce gars était un pourri. Dans sa logique, si une fille ne voulait pas de lui, elle était forcément lesbienne. Je ne niai pas, les mots n'arrivaient plus à sortir de ma bouche. D'un geste brusque, j'attrapai la feuille pour la lui jeter en pleine figure avant de l'attraper par le bras et le trainer jusqu'à la porte. Je l'entendis sortir en riant. Il trouvait ça hilarant. Je fermai la porte, sûre que beaucoup de choses allaient changer maintenant.

❧

« Leah, est-ce vrai ce qu'on raconte ? » « À propos de ? » « Que tu serais... euh... enfin... » Lesbienne ? » « C'est ça. » « Je sais pas, ça te ferait quelque chose ? » « Sors de chez moi. » Papa... » « Sors de cette maison. »

FEARTHEREAPER@TUMBLR.
If I lay here, If I just lay here
would you lie with me and just forget the world?
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Je raccrochai de mon coup de fil avec Eden. Elle voulait me voir. Juste comme ça, simple envie. Elle devait sans doute s'ennuyer dans sa belle et grande maison. Je ne savais pas vraiment ce qui me poussait à toujours accepter ses demandes, mais j'avais vraiment du mal à lui résister. Je secouai la tête et me dirigeai jusqu'à ma chambre pour ouvrir péniblement l'armoire sur laquelle trainait une fine couche de poussière. Que les choses soient claires, je détestais tout ce qui se trouvait dans cette armoire. Mais Eden m'avait pris de court, je n'avais plus de vêtements correctes à porter, et les seuls propres qui se trouvaient dans cette maison étaient tous rangés dans ce meuble. Tous étaient des vêtements que mes parents m'avaient achetés. De la marque, et toujours de la marque. En passant d'Abercrombie à Burberry. J'attrapais un jean Levi's et un haut Converse. Rien de très chic. Je détestais ces vêtements. Mais la vérité était que j'avais, il n'y a pas si peu de temps, adoré ces habits. J'attrapai enfin ma veste en cuir, mon casque et en attrapai un deuxième pour Eden. Cette moto, aussi, me venait de mes parents. Plus particulièrement de mon père. J'avais longtemps hésité à la donner, la revendre, mais la sensation que me procurait cet engin m'aurait beaucoup trop manquée. À peine quelques minutes plus tard, j'arrivai devant un park où Eden avait l'habitude de se promener. Elle était devant, lunettes de soleil sur le net, sac accroché à son épaule, son portable à la main. Quel cliché. J'en ricanai légèrement. Elle ne me reconnut que lorsque mon casque se dégagea de ma tête. Je remis correctement mes cheveux d'un geste de la tête et déposa le casque à l'arrière de la moto. Eden se rapprocha, l'air perplexe. « T'as braqué une banque ? » J'arquai un sourcil. Elle n'avait décidément pas de tact. Cette petite avait un sérieux manque de délicatesse. Ses parents avaient cru la rendre supérieure, confidente, mais finalement, Eden n'était ni plus ni moins qu'une jeune fille perdue dans un monde qu'elle ne comprenait pas vraiment. Cela me rendait réellement triste. « Non, Eden. » Elle tourna légèrement autour de moi et croisa ses bras sous sa poitrine. « C'est du Levi's, ton pantalon. T'as vraiment pas braqué une banque ? Oh ! T'as hérité d'une vieille tante ? C'est gé-nial. Enfin, mes condoléances si c'est le cas. » J'écarquillai les yeux. Elle avait l'air sérieuse, en plus. « Ça va vraiment pas mieux, franchement. Enfin bref, viens, on va promener. » Je me rapprochai de la moto, m'installai dessus et attendis qu'elle arrive... ce qu'elle ne fit pas. Elle resta plantée devant moi, un doigt pointé vers la moto, la bouche mi-ouverte. « Tu crois vraiment que je vais monter sur ce truc ? »

❧

« Tu m'as écrasé l'épaule, le ventre, j'crois que tu m'as aussi déboité la colonne sur le passage. » « J'AI FAILLIS TOMBER ! » « T'as pas faillis tomber, c'est moi qui ai penché la moto pour pouvoir prendre un virage. » Je secouai la tête, défis le casque et enlevai également ma veste. J'allais avancer vers le bout de plage quand j'entendis une plainte s'élevant derrière moi. Eden avait toujours le casque sur sa tête, et malgré le plastique cachant son visage, j'arrivais à devenir sa bouille de bébé entrain de bouder. « C'est bon, râle pas, j'vais te l'enlever. » Chose faite, elle hocha légèrement la tête et me suivit jusqu'à l'entrée de la plage. Je venais souvent ici. C'était une plage privée, mais très peu visitée. Tout était encore sauvage là, les dunes longeaientt la plage sans qu'aucun matelas d'appoint ne soit installé sur le sable. Eden resta silencieuse pendant plusieurs minutes. Quel exploit. Et puis d'une voix délicate, elle se tourna vers moi et sourit légèrement. « C'est joli. » Je lui renvoyai son sourire. « Je trouve aussi. Contente que ça te plaise. » Après s'être suffisamment rapprochées de la mer, on s'installa sur le sable encore chaud de l'après-midi que nous avions eut. Elle était vraiment silencieuse. C'était sans doute la première fois que je la voyais sous cet angle. Timide, calme, silencieuse. Je fronçai les sourcils et posai ma main sur son genoux. « Tout va bien ? » Elle releva la tête pour m'afficher ce même sourire qu'elle avait depuis que nous étions arrivées. « Ça va. Et... Leah ? » « Hum ? » « Merci. Pour aujourd'hui. De m'avoir emmenée. » J'acquiesçai, surprise par cette soudaine gratitude. On resta un long moment assises, à parler, un peu de tout et de rien. Elle semblait comme apaisée, relâchée de toute pression. Et au plus les minutes passaient, au plus je remarquais Eden frissonner de froid, et au plus le froid l'envahissait, au plus elle se rapprochait de moi, jusqu'à ce que sa tête vienne finalement trouver mon épaule. Elle devint de plus en plus silencieuse, et sans qu'elle ne s'en aperçoive, mes yeux étaient rivés sur elle, et c'est sans difficulté que je remarquai ses yeux se fermer lentement, doucement. Elle était prête à tomber endormie, et la garder contre moi ne m'aurait pas dérangé, mais la ramener, en moto, avec ses crises d'hystéries, à moitié endormie, n'aurait pas été de tout repos. « Eden ? Eden... allez la belle au bois dormant, je vais te raccompagner, il se fait tard. » Elle acquiesça, se releva, et attrapa ma main pour enlacer ses doigts aux miens. J'étais perplexe, mais n'osais pas retirer ma main. Je secouai finalement la tête, et incapable de comprendre ce qu'il se passait, je la raccompagnai chez elle. Et étrangement, malgré sa peur de tomber toutes les cinq secondes, elle ne cria pas une seule fois. Mais sa poigne était toujours aussi forte contre mon corps. Une fois arrivée devant chez elle, elle descendit rapidement de la moto oubliant même de me rendre le casque et partit d'un léger signe de la main. Cette fille était vraiment intrigante.

jennifer bienvenue