a écrit:

“ les souvenirs sont nos amis. ”

W/COME

L'incendie m'avait sérieusement secoué. Je n'ai perdu personne que je connaissais réellement, mais j'y était et ça m'a vraiment traumatisé. Cette façon dont on est resté enfermé dans cette pièce qui prenant feu. Les cris, les hurlement de raisonnent encore dans ma tête. Je n'ai pas pu dormir correctement cette nuit. Je n'ai pas dormis du tout en faite. Je n'ai rien eu mis à part un léger début d'asphyxie, j'ai juste encore du mal à m'en remettre je n'ai jamais eu autant peur de toute ma vie. Il est 6h00 du matin et je ne dors pas encore. Je suis éveillé sur mon lit, les cheveux en bataille un pull gris pour me tenir chaud et du Bach dans les oreilles, la musique classique m'a toujours calmé et détendu contrairement aux musiques plus modernes qui on tendance à me déranger et me mettre mal à l'aise. Mais là dans mon lit je n'arrivais pas à me sortir de la tête la façon dont tout le monde s'est rué vers les sorties de secours, les personnes qui tapaient sur les portes et qui hurlait. Il faut que je vide la tête je ne peux pas rester là comme ça angoissé alors que dans quelques heures j'allais devoir assister à la conférence de presse en compagnie de tout les Grimaldi pour parler de cette tragédie. Je ne dirais rien je serais présente mais on me regardera, et je ne veux pas qu'on me voit angoissé. Je suis une princesse, je doit avoir une image parfaite. Je dois pas avoir l'air cassé de l'intérieur. Je prend donc la décision d'aller faire un jogging histoire de me vider l'esprit. Je passe un jogging gris et m'attache les cheveux. Basket au pieds iphone attaché à la ceinture les écouteurs visés dans les oreilles. Je pensais être la seule à être levé à cette heure là mais bien au contraire je trouvais mon frère Charles à la cuisine en compagnie de Maria entrain de discuter et boire un café. « Vous êtes déjà levé ? » dis-je un peu étonnée. « Mais moi je ne dors jamais mademoiselle Louise. » dit Maria. Je souris légèrement. Puis regarde mon frère et regarde de nouveau Maria. C'est louche.  Ne me dis pas que tu l'a fait se lever pour allumer la machine à café ? Va falloir que t'apprennes à te débrouiller un peu seul. » Il leva les sourcils. « Parce que tu compte te séparer de Maria ? » dit-il fière de sa réplique. Je ne pris pas la peine de répondre bien entendu que je n'allais pas me séparer de Maria. J'ouvre le frigo et attrape une petite bouteille d'eau. J'en bois quelques gorgées et je sors par la porte qui donne sur la piscine. Empruntant un petit chemin je passe par un petit portail qui m'emmène sur la rue et je commence mon jogging.

Aujourd'hui j'avais vraiment besoin de courir je crois. Je suis quand même aller jusqu'au Port alors que franchement c'est pas la porte à coté quand on est à pied. Je ne sais pas pourquoi je me suis dirigé vers là je n'avais pas décidé d'y aller je pensais faire le tour du quartier mais mes pieds m'ont guidé vers la Quartier Condamine et plus précisément vers le Port Hercule. Endroit où la fameuse photo à été prise. Je chassais cette idée de mon esprit et profita de la magnifique vu que j'avais sur la mer le ciel encore légèrement rouge à cause du soleil qui s'était levé. Beethoven jouait dans mes oreilles berçant mon esprit qui s'apaisant petit à petit. Le petit vent du matin foutait légèrement mon visage. C'est aussi pour ça que malgré le faite que je dise me sentir mal à Monaco je ne quitterais pas cette ville. Au fond ce n'est pas la ville qui m'étouffe c'est ma famille, mon rang, mes responsabilité. Ces choses que j'avais su oublier à son contact, ça me faisait frissonner rien que d'y penser. Je suis entouré de gens que je connais depuis des années et je ne me suis jamais sentit aussi bien que ce soir là en compagnie d'un illustre inconnu. Les choses m'ont parut tellement plus simple que même le mensonge s'échappa de mes lèvres rouge ce soir là. Tellement occupé dans mes pensées que je n'avais pas encore remarqué la présence familière d'un brun qui m'avait tenu compagnie une nuit. J'allai pas tarder à remarquer sa présence, il faut espérer ne pas s'enfuir.