Il faisait bon. Le soleil brillait de tout son être et réchauffait les cœurs. J’aimais ce temps. Un petit brin de vent faisant frissonner les gens qui ne s’étaient pas assez couvert ce matin contre un soleil qui faisait transpirer ce qui c’était trop couvert. Ironique. Il était toujours difficile de savoir comment s’habiller pendant une telle saison. Moi, j’aimais cette dernière et j’y mis suis toujours habitué. Voyant le ciel en me levant ce matin, j’ai tout de suite comprit en ouvrant les volets que celle-ci allait être belle. Alors j’ai enfilé un jeans délavé bleu clair, un tee-shirt moulant noir et une chemise à manches mit-longues blanches. C’était simple. Une tenue décontracter, mais qui pouvait aussi se sortir en soirée. Chaussé d’une paire de victoria noir, j’avais mit un peu de gel dans ma chevelure pour remonter mes cheveux sur le dessus de mon crâne. J’étais près pour ma journée. C’était parfait pour un dimanche qui commençait assez tardivement. On était dimanche quoi, le jour où on peut ne rien faire de la journée sans gêne. Un jour de bonheur à vrai dire. Bien que je ne sois pas du le genre de personne à glander toute la journée, j’aimais perdre ma mâtiné à dormir. Levé le premier vers midi, j’avais préparé le café tout en me préparant un bol de Chocapic pour regarder les dessins animés –bah quoi ?- Astrid se leva quand je me douchais. Je l’ai sut en l’entendant râler et me crier de me taire avec ma voix cassé parce que je chantais sous la douche. Je savais que cela était un mensonge. Ma voix était peut-être cassée, mais elle était jolie. C’est surement pour cela que je la fais partager dans un bar non loin les soirs de week-end. A présent, me voilà près. Près ? Oui. J’avais rendez-vous avec Louise pour 14h30 au parc princesse Antoinette. Notre parc préféré à tous les deux étant donné que c’est dans ce lieu qu’on se retrouvait tout le temps. En venant emménager à Monaco, je m’étais promit de passer un maximum de temps avec la jeune femme. Je tenais ma promesse. Amie d’enfance, peut-être même l’une de mes meilleures amies avec le temps. Tout en sifflant, je pris mon sac en bandoulière marron dans lequel je fourrais la plus grande couverture que je puis trouver. Louise s’occupait du pique-nique, moi de la couverture. Sur ce coup là, je m’en sors plutôt bien. Iphon, clefs, écharpes, je suis près. « Maé ?! Où tu vas ? Tu vas quand même sortir alors que… » Je me retourne, marchant à reculons vers la porte d’entrée « Je t’ai dit que je mangeais avec Louise aujourd’hui. » « Mais… » « A tout à l’heure. » je lui envoyais un baiser dans les airs avant de quitter l’appartement.

Descendant les escaliers, sourire aux lèvres et écouteur dans les oreilles. Saluant la petite dame du premier, je sors de l’immeuble. Ajustant mon écharpe, je jette un rapide coup d’œil dans la rue avant de partir dans la direction du parc. Je n’habitais pas très loin. A pieds, je comptais environ un bon quart d’heure. Il était 14h15. C’était parfait. Il y avait du monde dans les rues, comme à chaque fois. A croire que les gens passaient leur vie dans dehors. Traversant je rejoignis le trottoir opposé avant de tourner dans une nouvelle rue. J’aimais cette ville. Ces habitants, ces bâtiments, son ambiance. J’étais fière d’y habiter à présent.
J’arrivais au parc avec un peu d’avance. Me dirigeant directement vers notre coin, sous un bel arbre, je déplie la couverture, m’assurant qu’il n’y ait pas de plis, je m’assois dessus. J’aimais venir dans ce parc à écouter les différents bruits qui m’entouraient. Les vélos, les enfants qui rigolent, une mère qui cris parce qu’elle a eut peur pour son fils ou encore une petite fille qui crie des « Hu ! Hu ! Dada » sur les épaules de son père. Souriant, je ne vis pas mon amie arriver. Je fus donc surpris d’entendre sa voix « Salut. Je ne t’ai pas fait attendre ? J'espère que tu as faim Maria a mit les petit plats dans les grands. » Jetant un rapide coup d’œil derrière elle, je ne pus que sourire un peu plus en voyant le vélo. Une princesse à vélo ? Belle image. La prenant dans mes bras, je lui fis la bise « Non, je n’ai pas attendu. » Je l’invitais à s’asseoir près de moi « Faut vraiment que tu me présentes Maria, depuis le temps que je mange ses plats. » Rigolant, je regardai le panier, intriguer par le repas qui nous attendait. Ce n’était pas le premier pique-nique que nous faisions ensemble et surement pas le dernier. Et c’est que Louise se chargeait toujours d’amener la nourriture. Un jour je lui ferais gouter mon sandwich beurre/jambon « Ce que je peux aimer ce lieu ! » dis-je tout en me laissant tomber en arrière, le regard viré sur les quelques nuages blancs.